L'algèbre est la branche des mathématiques qui permet de résoudre les équations.

 

Qu'est-ce qu'une équation mathématique ?

 

C'est une "énigme". Il faut trouver un nombre que l'on appelle "inconnue" et que l'on note "x" qui vérifie l'égalité mathématique.

 

Il existe plusieurs degrés parmi les équations mathématiques. Le degré dépend de l'exposant de l'inconnue "x".

Lorsque l'inconnue ne possède pas d'exposant, on dit que l'équation est du 1° degré : ax + b = 0

Lorsque l'inconnue possède l'exposant deux, on dit que l'équation est du 2° degré : ax² + bx +c = 0

Lorsque l'inconnue possède l'exposant trois, on dit que l'équation est du 3° degré : ax3 + bx² + cx + d = 0

Et ainsi de suite...

 

 

 

 

 

 

La branche des mathématiques qui consiste à résoudre les équations mathématiques a toujours existé.

Ce sont les arabes qui l'ont baptisée ainsi. Elle permet la résolution des équations mathématiques.

Les équations du 1°degré ont été résolues par les babyloniens. Al Khwarismi a résolu celles du 2° degré.

L'algèbre a été importé en Europe au XIII ° siècle par le mathématicien italien Fibonacci. Il a amené aussi le zéro qu'il détenait des indiens...

A ce stade, les européens ne connaissent que les nombres réels positifs.

Dès lors, les mathématiciens ont essayé de résoudre les équations mathématiques de degré supérieur.

 

 

 

 

 

 

 

Nous verrons tout d'abord, que Jérôme Cardan a publié la méthode générale de résolution des équations du 3° degré.

Sa formule ne semblait pas fonctionner pour toutes les équations car pour certaines, elles aboutissaient à un nombre impossible qu'est la racine  carrée d'un nombre négatif alors qu'on attend un nombre réel...

 

Ensuite, Raffael Bombelli a eu l'audace de simplifier les racines carrées de nombres négatifs et a abouti aux solutions réelles tant attendues. Finalement, ces nombres impossibles s'étaient évanouis.

 

René Descartes les a baptisé nombres imaginaires et les reconnaissait en tant qu'intermédiaires commodes de calcul.

Enfin Léonard Euler a remplacé le symbole de l'unité imaginaire par "i" à cause des contradictions de calculs.